La saison IV

Peintres, dessinateurs, photographes, céramistes, potiers, créatifs inclassables… Une vingtaine d’artistes sont attendus,

les 10 et 11 octobre 2015,

à Grandris, pour la 4e édition

de la manifestation

C’est quoi ce baz’art ?.

Organisé par un collectif d’artistes et de créatifs du village, ce week-end « ateliers portes ouvertes » a pour vocation de faire découvrir les talents grandrisiens au public, mais aussi d’en présenter de nouveaux. Des « coups de cœurs », venus des alentours proches comme Lamure-sur-Azergues ou de plus loin : Bourgogne, région parisienne… « C’est aussi une bonne occasion de valoriser notre propre patrimoine local, ces anciens ateliers de confection reconvertis en ateliers d’artistes », souligne la créatrice de bijoux Kristell Perrin, intégrée l’année dernière au sein du collectif et qui expose elle-même dans l’ex-usine Debize.


De la caserne au cabinet d'infirmières

Initiative modeste à ses débuts, cette manifestation très conviviale et sans prétention draine désormais plusieurs centaines de visiteurs. A chaque édition, elle élargit aussi la palette de ses lieux d’exposition, des habitants s’associant même à l’évènement en ouvrant grange ou jardin. Après le local des infirmières, l’année dernière, c’est aujourd’hui l’ancienne caserne de pompier qui sort de sa réserve pour accueillir une exposante, tandis que l’école publique abritera les travaux de l’atelier d‘art thérapie de l’hôpital gériatrique intercommunal.

Les Mystères de l'Ouest
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Portraits de Baz'artiens

Marine Chalayer

(nom de scène pour rire : Frida Galop)
Tombée dans la peinture et le dessin quand elle était toute petite – ou alors pas bien grande –, Marine n’a jamais cessé, depuis, de lâcher la bride à son inspiration. Designer free-lance pour l’industrie et le secteur déco, elle crée aussi ses propres collections en papeterie, peint des tableaux abstraits qu’elle rebrode à même la toile et dessine des portraits pas très sérieux qui lui ressemblent. Son dernier dada : le canevas artistique. Un concept promis à un bel avenir, tramatique et gai à la fois. Son rythme effréné la mène d’expositions en salons de la création, ce qui ne l’empêche pas de contribuer activement au développement de la culture en milieu rural, par le biais de l’association HVA Culture. Sur le web : www.marinechalayer.com/  

Frédéric Magnan

(nom de scène pour rire : Matou vu)   
Ne vous fiez pas à son sourire flegmatique. Sans qu’un poil de moustache ne bouge, tel un chat, son animal fétiche, Frédéric scrute attentivement son environnement. Un sens de l’observation qui lui permet de sculpter et de peindre paysages ou portraits, avec une grande sensibilité, mais aussi de transformer la réalité en histoires. Auteur-illustrateur jeunesse, il a publié à l’Ecole des Loisirs et s’apprête à bondir sur ses propres pattes, avec la publication d’un nouvel album, « Je suis un tigre », sorti tout chaud des presses, en ce début octobre (éditions Un chat la nuit). Journaliste à la ville, il se fait les griffes sur des sujets culturels et touristiques ou beaucoup plus sérieux encore. Mais ça, c’est une autre histoire... Sur le web : www.fredericmagnan.fr/ et www.unchatlanuit.fr/
  

Emmanuelle Boissot (nom de scène pour rire: Malice au pays des merveilles)
Ajouter son petit grain de sable pour faire gentiment dérailler le train-train du quotidien, c’est le grand plaisir d’Emmanuelle Boissot l’aimable rebelle, gribouilleuse, photographeuse, scotcheuse et bricoleuse invétérée. Venue de l’industrie textile, elle glisse d’un trait (de crayon) à l’univers du papier, en 2009, en créant sa propre maison d’édition de collections de scrapbooking, sous l’étiquette 4heures37. Une marque désormais devenue the référence en la matière… Depuis 2013, elle a rejoint en free-lance l’équipe de créatifs de l’éditeur d'objets de décoration pour la maison « Derrière la porte ». Son sens du détail et des couleurs, son humour et sa bonne humeur y font merveille. Sur le Web : http://emmanuelleboissot.com/

Grégory Compagnon 

(Nom de scène pour rire : Arrête-moi si tu peux)     
Bouquiniste, fondateur du groupe de musique «narrative» Salmo, organisateur d’évènements culturels, peintre… Grégory est un expérimentateur, un feu follet qui n’aime rien tant que partager ses étincelles et patauger dans l’eau pour taquiner la truite. Qu’il relâche systématiquement avec ses excuses. Pas de règle, pas de contrainte, un poil de rétro, un soupçon d’avant-gardiste, juste ce qu’il faut de figuration et d’abstraction : il aime nager entre deux eaux et se laisser porter par son inspiration. Ses thèmes de prédilection paysages, corps et animaux, à nageoires de préférence. Rien d’étonnant si le résultat a souvent quelque chose de miraculeux… Sur le web : http://librairie-compagnon.tumblr.com/ et http://gmcompagnon.tumblr.com/

Kristell Perrin

(Nom de scène pour rire : Tout ce que gemme) 
Le plissé, le découpé, l’appliqué, le surfilé… Les arcanes les plus insaisissables de la couture n’ont pas de secret pour Kristell, passée par une école de stylisme et de modélisme avant de travailler dans le prêt-à-porter haut de gamme, durant quelques années. Mais cette motarde, adepte des compétitions en side-car, se contente mal de rouler toujours dans le droit fil. Broderie, travail du cuir, joaillerie, émail… Rien de tel que de prendre des biais pour mieux remettre la gomme. En 2014, Kristell lance sa propre entreprise de création de bijoux et d‘accessoires, baptisée Lily Marlowe. Inspirée par l’art ethnique, les voyages et la nature, mais aussi par toutes ses expériences passées, elle conçoit des pièces uniques à la beauté brute, puissante et raffinée à la fois. Une belle entrée en matière.
Sur le web : https://www.facebook.com/marlowecreations/timeline
https://www.etsy.com/fr/shop/LiliMarlowe?ref=hdr_shop_menu (Etsy).
http://www.alittlemarket.com/boutique/lili_marlowe-193366.html (A little market).

Chantal Sabatier (Nom de scène pour rire : Tourne, Tourne petites mains)   
Si Chantal la randonneuse a bel et bien les pieds sur terre, c’est les mains dans l’argile qu’elle se sent le plus à sa place. La  poterie, c’est bien simple : elle adore ça ! Enfant déjà, elle aimait malaxer l’argile. En atelier créatifs, elle apprendra le tournage puis, avec les céramistes Arlette et Marc Simon, elle découvrira le raku, plus compliqué qu’on ne l’imagine. C’est un peu comme la musique, dit-elle : on tâtonne, on tâtonne, et puis à un moment, on sent que ça sonne juste… Depuis, de stage en stage, jusqu’au Mexique, elle continue de faire ses gammes. Sa prochaine ambition : travailler plus l’émaillage. Pour partager sa passion, elle a créé l’association « Les p’tits potiers de Grandris ». Lors de ce nouveau Baz’art, elle proposera aussi des démonstrations au public. La technique de la poterie, ça doit tourner…