Arlette est quasiment née dans ce « Café du commerce », tenu par ses parents et par d’autres membres de la famille Girin avant eux, avant d'être officiellement repris par elle en 1984. En tous cas, c’est ici qu’elle a grandit : entre ses moulures et ses larges tables de bois, aujourd’hui centenaires, qui ont vu passer des générations de Grandrisiens. Sans bouger d’un pouce… Quelque quatorze ans passés à l’hôpital de la commune, comme secrétaire, n’auront pas réussi à la détourner du lieu et de la profession.

Eternel charme rétro

Pour rien au monde, Arlette ne renoncerait à ce contact avec les gens : joueurs de belotte coinchée, marcheurs du dimanche, chasseurs et autres boulistes. La retraite ? "Pas question !" Pour continuer à voir du monde, elle assure même un temps partiel, au bureau de tabac du Bois d’Oingt. Si quelques travaux sont prévus au Café du commerce, que l’on se rassure, ce sera sans péril pour son irrésistible charme rétro. Il ne s’agira que de consolider et de rafraîchir le plancher. Ensuite, un petit coup de peinture, peut-être : "pas plus".

Horaires : variables en fonction de la fréquentation, mais ouverture à 6h30 tous les matins. Salle « hors sac » pour les marcheurs.
A noter : outre le siège de la Société de chasse, le Café du commerce abrite aussi celui de La Boule-les-Amis. Les boulistes aiment s’y rencontrer, ceux de Grandris comme ceux des communes environnantes.